Le ciel est parfaitement dégagé. Nous réalisons des observations à la tombée de la nuit, puis de nouvelles un peu après minuit. Les enfants vont se coucher (il fait froid, quand même…) et je reste pour faire quelques poses longues des nouvelles constellations.
La voute est tellement riche, j’ai le même ressenti que quand je regarde un feu. C’est tellement apaisant. S’il ne faisait pas si froid, je serai resté encore un long moment à regarder.
Planètes
Nous testons notre nouvel oculaire 4mm ultra-grand-angle et c’est assez bluffant sur Jupiter : l’on distingue très bien plusieurs bandes d’intensités de rouges différentes, et quatre satellites.
J’ai observé saturne seul. Bien que la planète atteigne une taille intéressante dans cet oculaire très grossissant, la position basse de la planète sur la voute donne des résultats décevants.
Constellations
En début de nuit, nous retrouvons avec de plus en plus de facilité les constellations que nous avons observées les nuits précédentes.
Puis, après minuit, viennent toutes les nouvelles. Le ciel est clair, c’est impressionnant comme les constellations déjà connues ressortent : Orion, le taureau et les pléïades, Cassiopée, Andromède, Pégase, le cygne… Persée rentre petit à petit dans les « habituelles », Céphée aussi.
Une avalanche de nouvelles constellations fait son entrée :
- Jupiter est dans la constellation du verseau, c’est l’occasion de la photographier.
- le bélier et le triangle,
- le dragon,
- les gémeaux avec Castor et Pollux,
- le lion avec Regulus,
- le grand chien avec Sirius qui pique les yeux,
- Le petit chien avec Procyon,
- le petit lion était censé être là, mais je ne l’ai pas trouvé (je me suis concentré sur la photo du lion),
- les poissons restent complexes à appréhender. Moins brillants que les autres constellations.
- Idem pour le cancer. J’avais beau savoir qu’il était sous mes yeux, je ne suis pas sûr de l’avoir observé. La photo me départagera.
Anaïs a vu Hercules : à partir de Stellarium Mobile, elle l’a retrouvé dans le ciel.
J’ai tenté une photo d’Eridan, pour confirmer ce que je voyais (ou non).
Nous connaissions déjà la grande ourse et la petite ourse, mais la rotation de la voute après minuit nous a permis d’observer la grande ourse dans son ensemble, c’était majestueux.
La voie lactée est frappante à l’œil nu. Les conditions d’observation sont vraiment excellentes.
Commentaires
Pendant la seconde session, j’ai vu passer sans le vouloir cinq étoiles filantes, à différents endroits du ciel. Une dans les poissons, une dans Eridan, une dans le grand chien, une vers la petite ourse, et une dernière je ne sais plus où, la zone du ciel m’est encore inconnue.
Cartes en surimpression à venir.