Le ciel n’est que partiellement dégagé, les observations sont de courte durée. Nous réalisons quelques photos de la lune croissante à la tombée de la nuit, et observons Orion, la grande ourse, Cassiopée, Céphée, Le cygne, la lyre, le cocher, les gémeaux et Persée.
Nous tentons de repérer le lynx, sans y arriver complètement. Nous devinons le grand chien grâce à Sirius, inmanquable. Nous observons pour la première fois au 20mm UWA l’objet M42 (la grande nébuleuse d’Orion). La nébuleuse apparaît grise, ce qui est normal compte-tenu des capacités de notre téléscope et du ciel nuageux de ce soir (un fin d’épaisseur variable passait devant la nébuleuse pendant nos observations, puis il s’est tellement épaissi que nous n’avons pas eu le temps de changer d’oculaire).
L’observation de la lune aux différents oculaires (20mm UWA, puis 10mm, puis 4mm planétaire) donne des visuels impressionants, notamment de la mer des crises1.
Même avec seulement un petit croissant de lune, le filtre ND 0,9 reste nécessaire pour ne pas rapidement se brûler la rétine. Seule l’observation au 4mm planétaire nous permet de nous en passer, la quantité de lumière étant très réduite par la petitesse de la portion de lune observable, dûe au grossissement énorme de cet oculaire.
Ça ne donne rien de regardable, mais ça fait toujours un souvenir.
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- Voir et télécharger la carte de la lune sur le blog de Guillaume Cannat et la page sélénographie sur Wikipédia. ↩